le lion de Némée

Publié le par marianne

 source : Wikipedia

Le lion de Némée est une créature engendrée par Orthos et Échidna, tuée par Héraclès au cours de ses travaux.

Légende
C'est le grand frère du grand Sphinx de Thèbes. Échidna, épouvantée par la naissance des deux monstres, les confie comme nourrissons à la froide, implacable et pâle déesse de la Lune, Séléné. 
Tuer ce monstre et le ramener à Eurysthée constitue le premier des douze travaux qu'Héraclès doit accomplir. C'est Héra qui le place dans la région de Némée, en Argolide, pour servir d'épreuve à Héraclès. 
À son arrivée à Cléonae, il s'arrête dans la hutte d'un laboureur, nommé Molorchos, qui veut lui offrir un sacrifice, comme à un dieu. Refusant pareil honneur, Héraclès lui demande d'attendre un mois. Ce mois écoulé, ou bien il méritera un sacrifice au titre de héros mort, ou bien il aura tué la bête, auquel cas Molorchos pourra alors offrir le sacrifice à Zeus sauveur. 

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Un soir, Héraclès surprend le lion sur le versant d'une colline, après le repas de la bête. Dissimulé, il tire sur elle à coup de flèches. Mais il s'aperçoit rapidement que le monstre est invulnérable. Ses flèches, offertes pourtant par Apollon, rebondissent sur son cuir. Le lion charge, Héraclès évite l'assaut. Il combat armé seulement de sa massue en bois d'olivier. Il en frappe le lion, puis l'étouffe, brisant sa massue dans la mêlée. Il l'écorche en utilisant les propres griffes du monstre pour entamer la peau coriace. Il nettoie la peau et s'en revêt. 
Zeus met le lion dans le firmament, au nombre des constellations. Molorchos est en train de sacrifier au héros lorsque soudain Héraclès arrive à Cléonae. À son retour à Tirynthe, le héros lance la peau aux pieds d'Eurysthée, qui en est si terrifié qu'il saute dans une jarre pour s'y cacher. Il ordonne à Héraclès de déposer dorénavant ses trophées à l'extérieur de la ville et de ne communiquer avec lui que par l'intermédiaire de son héraut, Coprée. 
Selon des anciennes légendes, le lion de Némée attaquait comme le Sphinx égyptien, c'est-à-dire en poussant un hurlement tel qu'il éclatait les tympans à quiconque osait l'attaquer. Il pouvait aussi ébranler la terre en la frappant très fort avec son pelage de cuir.

 

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